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Nostalgie à la vapeur


Dans l’imaginaire collectif, le riz est indissociable de l’idée qu’on se fait de l’ Extrême-Orient. On en a conscience sans pour autant savoir avec précision ce que cela recouvre. En fait, l’ habitude de consommer quotidiennement du riz est tellement ancrée qu’ inconsciemment elle nous influence. Il suffit d’ouvrir la valise d’un étudiant taïwanais fraîchement débarqué à l’étranger pour s’en convaincre. La plupart d’entre eux emportent un autocuiseur pour le riz, de marque Tatung, en général.

Outre la cuisson du riz, ce dernier peut remplir d’autres tâches encore. Comme le bac intérieur est amovible, on peut facilement y mettre autre chose que du riz à cuire à la vapeur, soupe, plat mijoté, ou le fameux bao. Avant que le four à micro-ondes n’envahisse nos cuisines, l’autocuiseur servait aussi bien à cuire qu’à réchauffer.

Pour nous Taïwanais, il n’est d’ autocuiseur à riz que de marque Tatung. Il s’agit d’une entreprise taïwanaise dont la création remonte à l’occupation japonaise. Sèche-cheveux, ventilateur, lave-linge,… , elle fabrique la plupart des produits électro-ménagers Ses produits jouissent d’une telle popularité que son jingle et « Bébé Tatung », sa mascotte, font partie de l’imaginaire collectif taïwanais.

Il y a peu, c’est en voyant un cuiseur de marque Tatung chez une amie taïwanaise installée à Paris que j’ai eu envie de vous en parler. C’est un ustensile omnipresént, emblématique de l’identité taïwanaise, et grâce auquel d’aucuns pallient le mal du pays.

Je me demande quel en est l’équivalent dans la culture française?

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